Jeudi 20 juin 2024, Jean-Claude Raux, député sortant de la 6e circonscription de Loire-Atlantique, a tenu un meeting à Loireauxence, dont Christine Blanchet, sa suppléante, est maire. Jean-Claude Raux a appelé à la mobilisation citoyenne et à sortir des caricatures partisanes.
Face aux discours d’Emmanuel Macron renvoyant dos à dos le nouveau Front populaire et le Rassemblement National, Jean-Claude Raux s’est inquiété de la tournure de la campagne des élections législatives.
Il explique : « Sur une multitude de sujets, la majorité présidentielle a trahi les Français·es, et même ses propres électeurs et électrices. Mais sans rien pardonner, je sais faire la différence. Emmanuel Macron est un concurrent politique, Marine Le Pen est une ennemie de la Démocratie. Sur notre territoire, je serai infatigable face à l’extrême-droite. »
Le Front populaire n’a d’extrême que son ambition pour notre pays »
Le candidat a ensuite explicité son slogan, l’espoir d’une société sereine : « Une société de l’humain et du bien commun, une société du vivant plutôt que de la finance, des solidarités plutôt que des inégalités. »
Pour Christine Blanchet ce slogan est à l’image de la campagne de Jean-Claude Raux, positive, au contact quotidien des habitant·es et centrée sur le débat d’idées. Le député renchérit : « Depuis la dissolution, je me suis rendu dans plus d’une commune par jour, à chaque fois pour échanger et convaincre. C’est comme ça que nous gagnerons ! »
Parce que l’union est la clef de l’alternative, des représentant·es de partis politiques du nouveau Front populaire ont porté fièrement les mesures du programme commun sur le travail, le pouvoir d’achat et de vivre, la lutte contre l’antisémitisme et le racisme, la protection de l’environnement et la santé.
Jean-Claude Raux a ainsi jugé que « Les inégalités d’accès aux soins portent atteinte à l’égalité de droit entre les citoyen·nes ». Ses deux années de mandat ont été jalonnées par la mobilisation contre les fermetures des urgences ou de la maternité à Ancenis-Saint-Géréon. Face au nombre d’habitant·es ne trouvant plus de médecins, il s’est insurgé : « La santé n’est pas un bien marchand. Elle doit être un service public de proximité, accessible quel que soit le territoire. Une mesure d’urgence est la régulation de l’installation des médecins ! ». Une mesure soutenue pendant le meeting par Jean-Luc Landas, médecin et coordinateur local du Comité de défense des hôpitaux et maternité de proximité.
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