À la salle des Fêtes d’Abbaretz, il a fallu pousser les murs, avancer les premiers rangs de chaises de la scène, puis remettre d’autres chaises. Malgré cela, une partie des sympathisants est restée debout.
C’est un public varié, de tous les âges, de tous les milieux : agriculteurs retraités ou en exercice, enseignants, personnels médical, étudiants, femmes, hommes. Les maires d’Ancenis, de Mouais, d’Abbaretz, de Plessé, de la Grigonnais sont là, une sénatrice, une conseillère départementale, toutes et tous présents pour encourager le député sortant, Jean-Claude Raux, qui se représente aux législatives 2024.
Depuis 2022 et son accession à l’Assemblée nationale, Jean-Claude Raux a passé du temps, dépensé de l’énergie à défendre des dossiers. Aidé de ses assistants parlementaires, il a œuvré pour les convictions qu’il a chevillées au corps. Les gens sont venus lui dire merci de n’avoir pas trahi leur confiance durant les deux années de mandat de député de la 6è circonscription de Loire-Atlantique.
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Que le Président de la République ait choisi de dissoudre, soit. Mais le souhait des personnes présentes ce mercredi soir à Abbaretz est que l’on remette vite en selle le député Raux qui a partagé son temps entre le terrain de sa circonscription et le Palais Bourbon de façon équilibrée.
De la Loire à la Vilaine
La 6è circonscription de Loire-Atlantique est immense. Pas moins de 62 communes sur un territoire qui va d’Ancenis-Saint-Géréon à Saint-Nicolas de Redon, en passant par Châteaubriant, Nozay, Derval, Blain, Bouvron ou Nort-sur-Erdre.
« Depuis 2 ans, je me bats au quotidien contre les déserts médicaux et pour une santé de proximité, pour une éducation de qualité, pour la hausse des salaires et du pouvoir d’achat, pour une agriculture locale qui rémunère, pour l’accès à une eau de qualité. Depuis 2 ans, je me bats pour que jamais les services publics n’appartiennent au passé. »
C’est pourquoi le candidat sortant parle de Ruralités au pluriel. La ruralité des néo-ruraux actifs, la ruralité des agriculteurs, la ruralité des personnes âgées et des liens qui se perdent, des problèmes de mobilité, de santé et d’emploi.
Jean-Claude Raux n’est pas encarté. Il n’en n’a jamais ressenti le besoin, et c’est très bien ainsi. Il n’a de compte à rendre qu’à ses électeurs. Point.
Pour continuer le travail commencé, le député a sollicité Christine Blanchet, maire de Loire-Auxence et ingénieure agricole, comme suppléante. Christine Blanchet tient beaucoup au sens premier du mot politique. Elle reconnait dans le travail accompli par le député et son équipe, une façon de faire de la politique avec probité et loyauté.
D’un front contre un autre
Sans entrer dans le détail de son programme à venir, il semble essentiel pour Jean-Claude Raux de continuer de lutter contre l’ultralibéralisme d’une part et contre l’extrémisme d’autre part. Il entend continuer à combattre la réforme des retraites, le choc des savoirs et à trouver de l’argent pour sauver le service public en taxant les revenus du capital.
Ce mercredi soir, c’était le lancement de la campagne du candidat Jean-Claude Raux. Il y a d’autres réunions de campagne prévues à Ancenis-Saint-Géréon, Châteaubriant, Blain,… Trois semaines, cela semble court, mais les sympathisants sont tellement motivés que le challenge en devient plus excitant.
Visuel de Une et vidéo : © Alain Moreau.