François Ruffin à Saint-Nazaire : 300 militants au parc paysager, ce vendredi 16 juin 2023, à 19 h.
À l’invitation de Matthias Tavel, député de la huitième circonscription de Loire-Atlantique, François Ruffin était à Saint-Nazaire et au Croisic, hier, vendredi 16 juin.
Au parc paysager, Avenue François Mitterand, coté mini-golf, le public était convié à un apéro, vers 19h. Ambiance détente, un groupe de rock jouait très fort sa rage. Coté déco, les drapeaux de la France Insoumise et les affiches Non à la retraite à 64 ans, rappellent de surtout ne rien lâcher. Le Député de la Somme, décontracté, a le contact abordable. Il prend le temps de saluer chacune et chacun. Puis, sur la scène improvisée, Christelle Ardouin, suppléante du député nazairien, visiblement émue, entama les discours.
Plus tôt dans l’après-midi, François Ruffin visitait le site d’essai, situé au large des côtes du Croisic. Le SEM-REV est le 1er site européen d’essais en mer multi-technologies connecté au réseau. Il dispose de tous les équipements en mer et à terre permettant la mise au point, la validation et l’optimisation de systèmes de récupération de l’énergie issue principalement de la houle et du vent offshore. Pour François Ruffin, c’est un sujet qu’il maitrise, il faut changer notre énergie.
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Pour une énergie de guerre climatique
« L’énergie c’est le nerf de la guerre. On a un devoir aujourd’hui c’est de réussir à transformer quasiment toute la société pour affronter le grand défi climatique et écologique. C’est quoi? C’est transformer des logements, qu’il n’y ait plus de passoire thermique. Il y en a encore 5 millions dans notre pays.
C’est transformer nos déplacements. Remettre du rail et de kilomètres de rail alors qu’on a supprimé 9000 km de rail.
Là, on est allé voir une éolienne flottante sans socle en béton (située à 20 km au large du Croisic_NDLR). Ça présente des avantages. Comme c’est loin des côtes, d’une part, ça ne nuit pas au paysage, ça ne nuit pas. D’autre part, ça se démantèle facilement. Et plus c’est loin, plus il y a du vent et donc plus un rendement qui est efficace. »
François Ruffin regrette seulement que cela ne crée pas plus d’emplois. Autours du projet de la plateforme, il y a 30 ingénieurs et 10 chercheurs.
« C’est vraiment pas beaucoup. Moi je suis pour économie de guerre climatique. Cela veut dire qu’à ce moment-là, si on se dit que c’est un point important, on devrait faire ce que l’on a fait pour l’énergie atomique après-guerre. On a mis d’emblée 1000 personnes qui ont travaillé là-dessus. 1000 chercheurs c’est monté jusqu’à 20000 chercheurs qui travaillaient là-dessus. »