Dans un contexte où un tiers des Français partage sa vie avec au moins un chien en 2024, la question de l’espace dédié à nos amis à quatre pattes devient cruciale. Selon une étude récente menée par l’institut CSA pour la Centrale Canine, plus de la moitié des Français (53%) citent le manque d’espace comme principal obstacle à l’adoption d’un chien. Cette problématique est particulièrement prégnante en milieu urbain, où les espaces de liberté pour les animaux sont rares.
Face à ce constat, la ville d’Orvault apporte une réponse innovante en transformant temporairement le parc à moutons de la Gobinière en espace de liberté canin. Cette initiative astucieuse permet d’optimiser l’utilisation d’un espace habituellement dédié à l’éco-pâturage pendant la période hivernale, de décembre à mars, lorsque les moutons sont absents.
Cette expérimentation offre aux propriétaires de chiens un espace sécurisé où leurs compagnons peuvent s’ébattre sans laisse, contrairement au reste du parc où la tenue en laisse reste obligatoire. C’est une opportunité précieuse pour les chiens de se dépenser physiquement en toute liberté. Et de développer leurs aptitudes sociales au contact d’autres chiens.
Pour garantir la sécurité et le bien-être de tous, la municipalité a établi un règlement strict :
Responsabilité des propriétaires de chiens
- Surveillance constante de leur animal
- Interdiction d’accès aux chiens présentant des signes d’agressivité
- Exclusion des chiens malades ou parasités
- Restriction d’accès aux femelles non stérilisées
- Obligation de maintenir la porte de l’enclos fermée
Aspects juridiques : La ville décline toute responsabilité en cas de blessure, d’accident ou de fuite d’un animal. Les propriétaires restent entièrement responsables de leurs chiens.
Règles de civisme : Les visiteurs extérieurs sont priés de respecter cet espace en n’entrant pas dans l’enclos et en s’abstenant d’interagir avec les chiens sans l’accord de leurs propriétaires. La courtoisie et le respect mutuel sont essentiels pour la réussite de cette expérience.
Cette initiative pilote fera l’objet d’une évaluation approfondie au printemps, lors du retour des moutons. Les résultats de cette expérimentation permettront de déterminer la pertinence d’un tel dispositif.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large d’amélioration du bien-être animal en milieu urbain et de réponse aux besoins des propriétaires de chiens, de plus en plus nombreux dans notre société.
Visiel de Une : Jamie Street.