Les voitures-radars privatisées débarquent dès 2019 en région Pays de la Loire. Le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) l’a confirmé.
Pour le Gouvernement » Cette réforme permettra donc de libérer du temps de travail pour les forces de l’ordre (équivalant à 400 emplois temps plein). Afin qu’elles consacreront à des tâches mieux en rapport avec leur qualification. Au profit de la lutte contre l’insécurité routière, comme la recherche des conduites en état d’ivresse. Notamment après prise de stupéfiants, la lutte contre la délinquance et la protection de la population. Elle permettra également d’augmenter le temps d’usage des voitures-radar afin d’assurer un meilleur respect des limitations de vitesse sur l’ensemble du réseau. «
Par ailleurs le Ministère précise :
« Les entreprises concernées touchent une rémunération en fonction du nombre d’heures de conduite. Ce nombre d’heures de conduite, les trajets ainsi que les plages horaires de contrôle sont fixés par les services de l’État. En aucun cas les entreprises ne se rétribuent pas au nombre d’infractions enregistrées.
Lorsque la voiture-radar circulera, son conducteur n’aura aucune indication relative au constat d’infraction par le mécanisme qu’il transporte : il ne saura ni quel véhicule a , ni combien. Il en va de même pour l’entreprise qui l’embauche, qui ne pourra jamais accéder à la partie concernant les clichés de verbalisation. Ni connaître le nombre d’infractions par le biais des véhicules dont il a la charge durant leur conduite. Hors-service, les véhicules, rejoignent les locaux de la police ou de la gendarmerie. »
Il faut s’attendre croiser les voitures-radars sur les routes des Pays de la Loire.
La Loire-Atlantique, La Vendée, Le Maine et Loire, La Sarthe et la Mayenne sont concernées par ce dispositif dès l’année prochaine. Après l’expérimentation depuis en Normandie, puis en Bretagne, c’est au tour des routes ligériennes de voir les véhicules banalisés effectuer des contrôles ( presque) invisibles. Des Peugeot 308, mais aussi des Dacia Sandero Stepway, Citroën Berlingo, Renault Mégane. Ces véhicules sont issus de la flotte des forces de l’ordre et restent propriété de l’État.
Des sociétés privées exploitent ces voitures-radars.
Les sociétés privées rouleront quotidiennement six à huit heures. Les voitures-radars embarquent des cinémomètres de type de la société suédoise Sensys Gasto. Concédé à Fayat pour la France
Les opérateurs qui conduisent ces véhiculent se bornent à la simple conduite. Les zones de contrôle leur sont communiquées par GPS. La constatation s’effectue dispositif infrarouge D’ailleurs ce dispositif se repère assez facilement. Il a la forme rectangulaire, sur environ 20 cm au centre de l’entrée d’air sous la calandre.
A terme, ce ne sont pas moins de 383 véhicules qui contrôleront la vitesse . L’État déploiera ses véhicules-radars banalisés, sur l’ensemble du territoire à l’horizon 2020. . Tous les jours de l’année et à toutes les heures, de jour comme de nuit.