Châteaubriant

Maria : séance de la Com Com à Émeraude Cinémas

Maria : séance de la Com Com à Émeraude Cinémas, à Châteaubriant.

À 19 ans, entre l’adolescence et l’âge adulte, Maria Schneider devient une star du jour au lendemain grâce à son rôle dans Le Dernier tango à Paris, un film controversé qui marquera l’histoire du cinéma. Cette soudaine célébrité, accompagnée de son lot de scandales, bouleverse la vie de la jeune actrice qui n’y était nullement préparée.

Les horaires des séances à Émeraude Cinémas à Châteaubriant

Un film de Jessica Palud, avec Anamaria Vartolomei, Matt Dillon, Yvan Attal,…

Maria, présenté dans la section Cannes Première du Festival de Cannes 2024. Inspiré du livre de Vanessa Schneider « Tu t’appelais Maria Schneider » (Grasset), le film propose une perspective différente : la réalisatrice Jessica Palud choisit de raconter l’histoire à travers les yeux de Maria elle-même.

Maria : séance de la Com Com à Émeraude Cinémas

Le projet revêt une résonance particulière pour Jessica Palud qui, par une étrange coïncidence, avait, elle aussi, 19 ans lorsqu’elle a travaillé comme stagiaire sur le tournage de The Dreamers, aux côtés de Bernardo Bertolucci. Cette expérience l’a amenée à s’interroger sur la façon dont le célèbre réalisateur avait dirigé la jeune Maria Schneider quelques décennies plus tôt.

« L’histoire de Maria Schneider m’a percutée, sans doute parce qu’elle faisait écho à mon expérience des plateaux de tournage lorsque je travaillais comme assistante. »

« Il y a encore une dizaine d’années, sur un plateau, il y avait peu de femmes. J’étais souvent la plus jeune et toujours entourée d’hommes. J’ai assisté à des scènes compliquées, des acteurs et des actrices humiliés et j’ai ressenti moi-même l’emprise dont certains réalisateurs abusaient. J’ai vécu des situations qu’aujourd’hui, je qualifierais d’anormales, sans pour autant parvenir à m’exprimer. Alors, c’est vrai que l’histoire de Maria Schneider m’a bouleversée« , confie la cinéaste. Elle ajoute :

« Je ne cherche pas à accuser, ni à juger, mais à faire avec l’héritage et à offrir un portrait de cette société, à travers un regard inédit, celui de Maria Schneider. »

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