Musique

Adam l’Ancien à la Charrue

Pour clore le festival Bar-Bars, la Charrue invite ce samedi 26 novembre, Adam l’Ancien, un musicien peu commun.

« Pour moi la musique a toujours été un exutoire et aussi une façon de toucher les gens et de mettre en avant mes idées d’universalité. Ce n’est pas un hasard si je rêve de dynamiter les frontières existant entre les différents styles musicaux. Je chante dans des salles de concert et des cafés, mais je rappe aussi dans la rue. »

Adam l’Ancien, de son vrai nom Alex Adamopoulos est une sono mondiale à lui tout seul. D’origines soudanaise, grecque et ashkenaze. Il chante en français, anglais, grec, brésilien et arabe. Issu d’une grande famille de musiciens classiques, on lui colle dès 6 ans un violoncelle, puis un hautbois dans les pattes. Mais cet éternel rebelle n’accepte de se mettre sérieusement à la musique que lorsqu’il part sur le continent noir à la recherche de ses origines africaines. Il y découvre les percussions d’Afrique de l’Ouest et s’éprend à Soweto des polyphonies sud-africaines.

Enfant de Belleville il développe en parallèle un amour immodéré pour le bon hip hop et la musique afro-américaine en général. C’est grâce à la Manufacture Chanson qu’il commence à développer sa voix de chanteur dès 2008. Après un Cursus Auteur Compositeur Interprète, à l’ACP Manufacture Chanson, il assume pleinement sa double casquette de chanteur-rappeur et s’accompagne à la guitare.

Adam l’Ancien, du Lycée Moquet-Lenoir à la Charrue…

Après plus de 50 concerts en tant que lead vocal de plusieurs groupes de fusion, il développe aujourd’hui son côté world en travaillant avec Yannis Vlachos oudiste réputé spécialiste de musique grecque (rebetiko…) avec qui il a déjà rendu hommage en 2014 à Pavlos Fyssas, le rappeur d’Athènes assassiné en septembre 2013 par des néo-nazis du parti Aube Dorée. Son expérience professionnelle de 12 ans d’enseignement de l’anglais et de la musique en lycée professionnel a nourri son écriture. Dont la dimension sociale fait la part belle à des thèmes tels que la lutte contre l’exclusion et le rejet de l’autre.

Toujours prêt à battre le pavé micro en main pour les sans-papiers et plus récemment les sans-abri.

Ses armes : l’humour et une forte dose d’optimisme.

La Charrue, 28, rue de Couëré, 44110 Châteaubriant, à 21 h. Entrée libre.

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