Châteaubriant

On Ira : un film à Emeraude Cinémas Châteaubriant

Enya Baroux a commencé à écrire On ira après la perte de sa grand-mère avec qui elle partageait avec elle une grande complicité.

On Ira : un film à Emeraude Cinémas Châteaubriant.

Un film de Enya Baroux, Martin Darondeau – 1 h 37 mn.
Avec Hélène Vincent, Pierre Lottin, David Ayal.

Marie, octogénaire lassée par sa maladie, a pris une décision radicale : se rendre en Suisse pour recourir au suicide assisté. Mais face à Bruno, son fils qui peine à assumer ses responsabilités, et Anna, son adolescente de petite-fille en pleine rébellion, le courage lui manque au moment de leur annoncer son intention.

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Prise de court, elle invente alors un prétexte : un héritage mystérieux à récupérer dans une banque suisse. Elle leur propose un voyage familial pour l’accompagner. C’est Rudy, un auxiliaire de vie qu’elle vient tout juste de rencontrer, qui se retrouve embarqué malgré lui dans cette supercherie et prend le volant du vieux camping-car familial. Ensemble, ils s’engagent dans une odyssée qui s’annonce bien différente de ce que Marie avait planifié.

Une histoire profondément intime

Enya Baroux a commencé à écrire On ira après la perte de sa grand-mère. Elle partageait avec elle une grande complicité. Si l’idée d’un film sur la fin de vie est née de cette expérience, la réalisatrice a mis plusieurs années à trouver le bon ton. Elle voulait éviter un récit trop personnel. Elle a choisi de transformer ce drame en comédie pour aborder la mort avec légèreté.

« En vivant cette période difficile de deuil, j’ai eu le sentiment que je pourrais le désacraliser, en rire même. »

Un film politique sans militantisme affiché

Dès l’écriture, Enya Baroux s’est rapprochée de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) pour s’assurer de la véracité des informations sur le suicide assisté. Si le film aborde cette question de société, la réalisatrice a voulu rester neutre, comme elle l’explique : « Je ne voulais surtout pas tomber dans l’idée que le suicide assisté serait une opportunité géniale (…). J’ai opté pour un ton pudique mais qui ouvrira, j’espère, à la discussion. »

Un casting pensé sur le long terme

Hélène Vincent a été la toute première actrice contactée pour le rôle de Marie, cinq ans avant le tournage. La comédienne a accepté immédiatement, séduite par le mélange de comédie et de gravité. Elle a attendu patiemment que le projet se concrétise, ce qui a profondément marqué Enya Baroux : « Elle est restée fidèle au projet alors que je n’avais aucune garantie que le film se fasse un jour », se rappelle la cinéaste.

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