Châteaubriant

Christelle Morançais jette l’éponge

La présidente sortante de la Région des Pays de la Loire craque. Suite à la plainte de son adversaire Matthieu Orphelin pour des propos homophobes tenus pas ses militants, Christelle Morançais ne participe pas au débat télévisé de Télénantes.

Christelle Morançais jette l’éponge dans la bataille qui l’oppose à Matthieu Orphelin. Elle renonce au débat de l’entre-deux tours des élections régionales 2021.

Dans un communiqué, la présidente actuelle de la région des Pays de la Loire explique.

« J’ai renoncé à assister au débat de l’entre-deux tours, organisé aujourd’hui par Ouest France et les télévisions locales, et je veux m’en excuser sincèrement auprès d’eux.

J’ai renoncé pour une raison simple : je n’accepte plus l’agressivité verbale de Matthieu Orphelin à mon encontre, et le tour violent qu’elle a prise juste avant le débat ».

Christelle craque et laisse parler l’émotion

Mercredi après-midi, Télénantes organisait un débat enregistré. Il opposait les quatre candidats du second tour, à savoir :  François de Rugy, Hervé Juvin, Matthieu Orphelin et bien sûr Christelle Morançais, présidente sortante de la Région des Pays de la Loire.

Tout a commencé un peu plus tôt, à coups de communiqués. Matthieu Orphelin ayant déposé plainte car des militants de la candidate des Républicains auraient tenu des propos homophobes à son encontre. Ce se serait passé à la sortie d’une école à Angers.

« De très graves propos homophobes ont été tenus publiquement à mon égard par deux militants ou candidats de votre liste, à l’heure de la sortie des élèves à l’école élémentaire Henri-Chiron à Angers, indiquait Matthieu Orphelin par voie de communiqué. Ces graves insultes me visent directement et ont été doublées de gestes déplacés. » Le candidat a par ailleurs déposé plainte.

Une campagne électorale demande des nerfs d’acier et un minimum de sang-froid lorsque l’on est appelé.e à diriger une région.

Mme Morançais dans son communiqué concède :

 « Si je dois perdre les élections, je les perdrai et d’autres feront ce qu’ils peuvent à ma place. Mais je ne veux pas de violence, je ne veux pas d’agressivité. »

Qu’il me taxe d’homophobe ou de réactionnaire, que ses équipes m’agressent depuis des mois sur les réseaux sociaux, admettons. Qu’il accuse sans preuve mes colistiers d’être responsable d’une agression verbale à caractère homophobe, on me dira que c’est « la loi du genre » . … Mais je n’accepte pas qu’il me parle comme à un chien. Je n’accepte qu’il me fasse pleurer. Je n’accepte pas la violence verbale, les menaces et la brutalité de ses mots. Il est allé beaucoup trop loin » .

Séance de rattrapage sur France3

Mme Morançais devrait participer ce jeudi lors d’une débat où elle a promis de participer.

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